Mon histoire
Mon rapport au vin a démarré assez tôt. Déjà tout petit j’adorais entendre « les grands » en parler.
Cette faculté qu’ils avaient de trouver tel ou tel arôme me fascinait !
Pourtant j’avais bien du mal à comprendre cet engouement qu’il y avait à l’ouverture d’une bouteille.
Du bourgeon
Le déclic s’est effectué à l’âge de 15 ans lorsque je me suis lancé dans mes études de serveur, et au cours desquelles j’ai été directement en relation avec le vin et au fait d’en goûter de temps en temps. Et on ne va pas se mentir à 15 ans le vin, ça a le goût de vin…
Et j’ai vite changé d’avis quand sur un jour de repos, mon responsable m’a emmené avec lui au « Concours des vins de Chavanay » où j’ai ressenti pour la première fois quelque chose ! C’était un Condrieu « Chanson » de Stéphane Montez, et bon sang ces arômes de beurre et pain toasté sont apparus comme un feu d’artifice en bouche ! Ce moment m’a directement fait prendre conscience de tout le potentiel qu’il y a derrière ce produit culturel français.
À la grappe...
J’ai commencé mes études en apprentissage dans la restauration avec un CAP restaurant. C’est durant mon Brevet Professionnel que m’est véritablement apparue la passion du vin avec les cours de connaissances viticoles.
C’est à ce moment précis, à l’aube de mes 19 ans, que j’ai su que j’allais vivre de cette passion en poursuivant mes études par une Mention Complémentaire Sommellerie en alternance à Dardilly (Lyon). Les cours étaient dirigés par Arnaud Chambost (MOF sommelier 2000), et l’alternance chez Jean-Paul Jeunet (2 étoiles au guide Michelin) à Arbois, dans le Jura.
C’est une région qui m’aura apporté beaucoup : des rencontres, des valeurs, un esprit de vin vibrant qui m’a tout de suite collé à la peau.
Tout cela inspiré par mon chef sommelier Alain Guillou sans qui je ne serais pas le sommelier que je suis aujourd’hui.
La mention touche à sa fin, et Alain s’en va pour d’autres projets. C’est ce tournant qui a fait de moi à 20 ans le responsable de la sommellerie de cette table doublement étoilé. Une grosse pression qui m’a été bénéfique et permis de m’affirmer de plus en plus chaque jours.
Après 1 an et demi à ce poste, je décide de rentrer dans mon Isère natale.
J’y croise par pur hasard le chemin de François-Xavier Bouvet, chef de son propre restaurant « Au pré d’chez vous ». Après 3 années, qui marqueront la fin de ma carrière en restauration, je poursuis ma route en caviste.